Aller au contenu

Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Comme tous les hommes à utopies gouvernementales et qui chevauchent à nu sur l’idée, M. de Girardin professe un souverain mépris pour la littérature pure et simple, dégagée de tout élément politique.

Le roman se trouvant au goût du jour, il est obligé de lui abandonner le rez-de-chaussée de son journal ; mais, afin de s’épargner un embarras ou une étude sur des matières si peu dignes de lui, il se crée des fournisseurs attitrés, dont la réputation le met à couvert aux yeux du public.

— Eh ! s’écrie-t-il, quand on le blâme de cette injustice faite à la jeune littérature, peu m’importe ! je n’ai pas le temps de lire. Si Dumas et Eugène Sue écrivent ou font écrire des billevesées, le lecteur,