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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/86

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mur d’airain du mercantilisme, se soient décidés à passer sous les fourches caudines de la signature d’autrui.

Tout s’explique avec le temps.

Nous serions presque disposé à faire amende honorable à MM. Auguste Maquet, Fiorentino, Paul Meurice, Hippolyte Auger, et à tant d’autres que nous avons blâmés sévèrement jadis, pour avoir livré à une exploitation étrangère les enfants de leur intelligence. Ce commerce des œuvres de l’esprit, qui dépouille le véritable auteur de sa gloire pour en revêtir un autre, est de l’invention de M. de Girardin.

Nous avons vu comment il se tire d’affaire au rez-de-chaussée de son journal ; montons au premier étage.

C’est là qu’il règne eu despote. Il tran-