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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/94

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ou lance de temps à autre quelques-uns de ces mots érotiques, dont la dixième muse est assez friande.

Quand Dumas a fini de parler, Méry parle à son tour et entame ses curieux et pétillants récits. Un soir, il prouva catégoriquement et sans réplique possible que M. de Lamartine avait fait la révolution de Février pour une paire de bottes.

Girardin se montre rarement à ces réunions. S’il y paraît quelques minutes, on le voit se cacher dans un coin comme un enfant boudeur. Il a pour l’esprit de conversation le même dédain que pour la littérature.

Sa mine est aujourd’hui presque funèbre.

On remarque sur son visage la trace de