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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/95

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tous les affronts que les républicains lui ont fait subir.

Au comité démocratique et social qui se tenait à l’hôtel Ledru-Rollin, les membres du bureau le laissèrent un jour attendre deux heures dans une antichambre, sans lumière et sans feu. Girardin dévora cette humiliation, se promettant une éclatante revanche une fois qu’il serait introduit.

Le moment arrive, on lui ouvre le sanctuaire.

Il s’élance à la tribune, croyant exciter une de ces discussions vives où son esprit d’à-propos et son talent de riposte triomphent toujours.

« Citoyens ! s’écrie-t-il, interrogez-moi. Je suis prêt à répondre ! »