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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/62

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Revue ; je ne connais, monsieur, ni votre nom, ni le roman d’Olympe.

— C’est juste… Alexandre Dumas signe mon livre, dont par moi-même je n’aurais tiré sans doute que fort peu de chose, et il a changé le nom d’Olympe en celui de Fernande.

Le libraire fit un geste où le doute se mêlait à la surprise.

— Oh ! croyez-le bien, monsieur, je ne vous en impose pas, reprit Hippolyte Auger. Pour mieux vous convaincre, lisez cette lettre que je reçois de Dumas. Il me réclame la fin du roman. Je ne l’ai pas encore écrite, et Buloz, me dit-il, n’aime pas que la publication d’un livre chôme.

Ainsi, de la première ligne à la dernière, Fernande appartient à Hippolyte Auger.