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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/96

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der nos écrivains nationaux ? Le dernier siècle vous présente une assez jolie marge. Ce vieux Corneille a rassemblé dans la moisson des gerbes nombreuses ; ce maroufle de Racine peut vous offrir quelques petites choses ; ce gredin de Voltaire n’a pas mal de fournitures dans son bissac, et ce filou de Poquelin n’est plus là pour vous empêcher de prendre votre bien, comme il a pris celui de ses devanciers.

Allons, vite à l’œuvre !

Quand vous aurez largement exploité cette mine nouvelle, vous retomberez sur vos contemporains. Les œuvres de Victor Hugo, celles de Scribe, sont à votre disposition. Vous y découvrirez sûrement encore nombre de beautés inconnues, dont vous gratifierez le public.

Il serait bien étrange qu’on y trouvât à redire.

Mais tout s’épuise en ce bas monde. Vous arriverez au bout du magasin théâtral. Eh ! morbleu ! quittez alors les planches, et sonnez de la trompette épique ! Recopiez l’Iliade de votre plus belle écriture ; faites main basse sur l’Énéide : Homère et Virgile sont dans leurs