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Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/32

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Il entraîne l’instituteur, lui paye un déjeuner monstre, et le grise royalement.

Lorsque Jules raconte cette anecdote, il donne le menu du repas, la carte des vins, le chiffre de l’addition et termine en disant : — « Pauvre Bimar ! j’ai réussi tout un jour à le consoler de sa ruine. C’est la plus belle action et le meilleur déjeuner de ma vie ! »

En attendant Janin se trouve sans place. Les leçons au cachet ne sont point revenues ; l’automne est magnifique, personne encore n’a quitté la campagne.

Suivi de son frère Azor, il se promène sous les avenues silencieuses du Luxembourg.