Aller au contenu

Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/33

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ne pouvant alimenter son estomac que d’une façon très médiocre, il cherche à nourrir son âme par des lectures solides. Entre les innombrables merveilles que possèdent les lettres françaises, le recueil des feuilletons de Geoffroy lui semble le premier livre auquel un homme de goût doive accorder la préférence.


Ô le plaisant esprit d’un poète ignorant
Qui, de tant de héros, va choisir Childebrand !


Preuve de vocation, va-t-on nous dire. Jadis les femmes de la cour de Lycomède virent Achille se précipiter sur des armes. À quarante siècles de distance, on voit Janin se précipiter sur des feuilletons de théâtre.