Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui allait débuter au théâtre San-Carlo, à Naples.

Ce ténor était accompagné de son neveu, beau voyageur du même âge que Lamartine. Les jeunes gens se prirent l’un pour l’autre d’une amitié fort vive, causant, riant, dormant en voiture et se prêtant tour à tour leur épaule pour oreiller.

On arrive à Rome ; ils descendent dans la même auberge.

Le lendemain, Lamartine est réveillé par la voix de son compagnon de route, qui frappe à sa porte et lui crie que le déjeuner est prêt.

Il s’habille, court ouvrir et jette un cri de stupeur.

« Au lieu du neveu du ténor, il aperçoit une charmante figure de jeune fille ro-