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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/24

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plus touchante de dévouement et de tendresse maternelle.

En pareil cas les citations offrent au lecteur une peinture si vraie et si naïve, que nous serions coupable de les remplacer par des phrases à nous, qui n’auraient ni la même dignité ni la même candeur.

Poussé par sa vocation littéraire, Lamartine désirait habiter Paris, le centre de toutes les illustrations, le seul lieu où l’on puisse combattre et triompher.

Son père lui faisait pour son entretien et ses courses une modeste pension de douze cents francs, insuffisante pour vivre dans la capitale.

Mais l’excellente mère était là.

« Tirant du dernier de ses écrins un gros diamant monté en bague, le seul,