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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/25

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hélas ! qui lui restât des bijoux de sa jeunesse, elle le glissa secrètement dans la main de son fils. »

— Va chercher la gloire ! lui dit-elle.

Et le jeune homme prit le chemin de Paris.

Il emportait une foule de recommandations pour la société la mieux choisie du noble faubourg, mais en même temps la plus rancunière et la plus énergiquement résolue à ne rien accepter de l’empereur.

Lamartine, comme tous les jeunes gens, se faisait volontiers une opinion d’arlequin avec des lambeaux décousus de l’opinion des autres.

À Rome, assis avec un peintre démocrate sur la colline de la villa Pamphili, d’où aperçoit l’ancienne cité, ses dô-