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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/27

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Nous verrons la roue tourner bien souvent encore et la girouette politique obéir à d’autres souffles.

Afin de ne plus assister à ce qu’il appelait le règne brutal eu calcul, de la force, du chiffre et du sabre, le jeune homme quitta de nouveau la France et fit un second voyage en Italie. Nous avons entendu soutenir qu’il y suivait à la piste et de ville en ville une jeune comtesse mignonne et rose, dont les coquetteries l’avaient enflammé.

Ce fait est complètement inexact.

Lamartine repassa les Alpes, entraîné par sa nature rêveuse, et renonçant aux folles distractions du monde qui lui avaient fait un instant oublier ses souvenirs.

Il voulait aller pleurer sur la tombe de