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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/39

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rut et l’institua son légataire universel. Il eut, dès lors, une fortune considérable, dont il dépensa les revenus en prince, soit à Londres, soit à Naples, où il fut envoyé successivement comme secrétaire d’ambassade. Bientôt il obtint de monter un échelon de plus, et retourna en Toscane avec le titre de chargé d’affaires.

Ici nous nous arrêterons pour étudier un peu notre personnage.

Le moment est venu de tracer sa silhouette, au physique comme au moral.

M. de Lamartine est beau ; son front a un cachet de noblesse inouïe. Dans son regard on remarque tout à la fois de la dignité, de la douceur et de l’orgueil.

Gâté par les cajoleries du monde, il pose continuellement comme posait