Aller au contenu

Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui s’approche l’œil menaçant et un livre à la main.

— Vous êtes M. de Lamartine ? demande ce visiteur inattendu.

— Oui, monsieur.

— Vous avez écrit le Dernier chant du pèlerinage d’Harold ?

— J’en conviens, répondit le poëte. Daignez, je vous prie, m’expliquer le motif…

— Qui m’amène chez vous ? Il me semble que ce livre vous l’indique suffisamment. Je suis le colonel Pepé, frère du général de ce nom. L’Italie est ma terre natale ; or vous avez insulté l’Italie.

— Mais, monsieur…

— Peut-être ne vous souvenez-vous plus du passage ? il faut aider votre mémoire.