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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/51

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niversels éloges. De retour à Paris, il publia, au mois de mai 1829, les Harmonies poétiques et religieuses, livre sublime qui le fit entrer à l’Académie en triomphateur[1].

Nous ne citerons pas la quantité de chefs-d’œuvre que les Harmonies contiennent. Les vers du poëte spiritualiste sont dans toutes les mémoires ; ils renferment des consolations et de pieux accents pour tous les âges.

Ô Père qu’adore mon père !
Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ;
Toi dont le nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère ;

On dit que ce brillant soleil
N’est qu’un jouet de ta puissance ;
Que sous tes pieds il se balance
Comme une lampe de vermeil.

  1. 1830