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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/52

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On dit que c’est toi qui fais naître
Les petits oiseaux dans les champs,
Et qui donne aux petits enfants
Une âme aussi pour te connaître.

. . . . . . . . . . . . . . . .

Mon Dieu, donne l’onde aux fontaines,

Donne la plume aux passereaux,
Et la laine aux petits agneaux,
Et l’ombre et la rosée aux plaines.

Donne au malade la santé,
Au mendiant le pain qu’il pleure,
À l’orphelin une demeure,
Au prisonnier la liberté.

Donne une famille nombreuse
Au père qui craint le Seigneur ;
Donne à moi sagesse et bonheur,
Pour que ma mère soit heureuse !


On parlait d’envoyer, à cette époque, un ministre plénipotentiaire en Grèce. Le gouvernement se décidait à confier à La-