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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/59

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de ce vaste poëme dont il nous a solennellement parlé tout à l’heure.

D’Athènes et de Jérusalem il entretenait avec les électeurs de Dunkerque une correspondance active. Il rêvait le palais Bourbon sur la rive du Jourdain, et le portefeuille des affaires étrangères sous les murs de Jéricho.

Son plus grand désespoir était de penser que la France avait des illustrations politiques, et que lui Lamartine n’était pas au nombre de ces illustrations.

Dans ce Voyage en Orient, raconté par lui-même, nous signalons un curieux épisode.

C’est la visite du poëte à lady Esther Stanhope, nièce de William Pitt, sorte de folle illuminée, riche à millions, qui, après