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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/60

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avoir passé la plus grande partie de sa jeunesse à courir d’un bout du continent à l’autre, avait fini par aller vagabonder en Syrie, où l’on affirme que les tribus arabes, émerveillées de sa magnificence, la proclamèrent, un beau jour, reine de Palmyre.

Notre voyageur la trouva dans une espèce de château fort, aux gigantesques remparts, qu’elle avait fait construire au milieu des solitudes du Liban.

Lady Stanhope ne croyait pas au Christ, mais elle croyait à l’astrologie.

— Vous êtes né, dit-elle à Lamartine, sous l’influence de trois étoiles heureuses, puissantes et bonnes, qui vous ont doué de qualités analogues. C’est Dieu qui vous amène ici pour éclairer votre âme.