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Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/13

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société la plus intelligente et la mieux choisie de Berlin venait entendre le jeune prodige. Nous trouvons dans la Gazette de Leipsick, à la date de 1803, un article où l’on parle de Meyerbeer comme de l’un des meilleurs pianistes de sa ville natale.

Il entrait alors dans sa neuvième année.

Vers la même époque, l’abbé Vogler, organiste de distinction et théoricien de premier ordre, dirigeait, à Darmstadt, une école de musique très en vogue. Lors d’un voyage que l’abbé fit à Berlin, Giacomo lui fut présenté. Devant ce juge sévère, l’enfant exécuta les morceaux les plus difficiles, et Vogler lui dit :

« — Courage ! si vous persévérez dans