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le travail, vous deviendrez une des gloires de l’Europe ! »
Il lui conseilla de prendre pour maître de composition Bernard-Anselme Weber[1], ex-élève de l’école de Darmstadt, devenu chef d’orchestre au premier théâtre de Berlin. Ce professeur dirigea parfaitement Giacomo pour tout ce qui concerne l’instrumentation et le style dramatique ; mais, si l’on en croit un biographe belge, M. Fétis[2], il avait une
- ↑ Ne pas confondre avec l’auteur du Freyschütz, que nous allons bientôt rencontrer dans cette histoire.
- ↑ M. Fétis, directeur du Conservatoire de musique de Bruxelles, auteur d’une Biographie des Musiciens en huit volumes in-8o, et musicien lui-même. M. Fétis est un compositeur rétrospectif, plein d’archaïsmes musicaux. Il a écrit un opéra en un acte, intitulé la vieille, dont Rossini disait en plaisantant : « — Avez-vous vu la Vieille musique de Fétis ? »