Aller au contenu

Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/16

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

prend le chemin du grand-duché de Hesse.

Un mois, deux mois se passent ; point de réponse.

— Bon ! se dit le chef d’orchestre, voilà notre abbé jaloux. Pas un de ses élèves n’en ferait autant ; son orgueil souffre ; il nous boude.

Le brave homme se pressait trop de chanter victoire. Un rouleau volumineux arrive tout à coup de Darmstadt. Weber le décachète et pousse un cri de saisissement. Il se trouve en face d’un Traité complet de la fugue, écrit tout entier de la main du maître de l’école de musique. Ce traité se divisait en trois parties : la première donnait un exposé général et succinct des règles du genre ; la seconde