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Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/15

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connaissance très-restreinte des règles de l’harmonie et ne pouvait pas guider son élève dans l’étude des divers genres du contre-point et de fugue.

Nous empruntons à M. Fétis une anecdote assez curieuse.

Giacomo s’était un jour avisé de composer une fugue. Il accourut la montrer au chef d’orchestre, et celui-ci tomba dans l’extase.

— Merveilleux ! s’écria-t-il ; admirablement conçu ! Rien n’y manque, c’est un chef-d’œuvre ! Je vais expédier sans plus de retard ce morceau à Darmstadt, et l’abbé Vogler apprendra qu’il n’est pas le seul à former d’excellents élèves.

Aussitôt fait que dit.

La fugue, soigneusement empaquetée,