Page:Mirecourt - Meyerbeer.djvu/90

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font découvrir des beautés qu’on n’avait point aperçues. On lit encore, on entend de nouveau : le même effet se produit.

Pour nous ce critérium est infaillible.

Nous avons relu vingt fois le même roman de Balzac, vingt fois nous avons assisté au même opéra de Meyerbeer : nous en concluons que Balzac est le romancier par excellence et que Meyerbeer est un musicien sublime.

Le Napolitain Fiorentino peut en rire et déclarer si bon lui semble, que nos jugements n’ont pas l’ombre de solidité métallique.

L’histoire de Meyerbeer offre ceci de curieux que, ballotté sans cesse entre