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Page:Mirecourt - Rachel,1854.djvu/29

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douze ou quinze cents bons esprits qui font l’opinion publique à Paris l’auront entendue et jugée, sera la gloire et la fortune de la Comédie-Française[1]. »

Qu’en pensez-vous ? Notre délicieux fabricant de Mémoires parle de la sorte longtemps encore.

Et voyez la chance ! admirez l’étoile de Rachel !

Il n’y a pas que lui Véron qui soit resté à Paris. Le feuilletoniste Merle est là prêt à lui venir en aide, et Janin, qui l’aurait cru ? n’est point à Dieppe.

On annonce au docteur, toujours assis à l’orchestre et couvant des yeux sa chère tragédienne, que le prince des

  1. Mémoires d’un Bourgeois de Paris, tome IV, pages 196 et 197.