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Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/22

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genoux la face contre terre, et culotte bas.

Jamais Isidore-Joseph Samson n’était au nombre des spectateurs.

Pour le guérir de ses goûts ecclésiastiques et de sa vocation naissante, le féroce clubiste lui administrait les volées de martinet les plus rudes.

Tant enfin que le pauvre enfant éclatait, tous les lundis, en sanglots, lorsqu’il s’agissait de reprendre le chemin de l’école.

Il finit par avouer les exécutions nombreuses dont il était victime.

M. Samson père alla souffleter le maître d école bourreau, lui jeta l’argent de son dernier mois au visage, et conduisit Isidore dans un pensionnat de