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Page:Mirecourt - Samson, 1854.djvu/23

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Belleville, où l’éducation se transmettait par des procédés plus décents et plus doux.

Heureux de se voir à l’abri de la férule et des coups de lanière, Samson devint un excellent élève.

Il était le premier de sa classe et montrait une application merveilleuse au travail.

Âgé de dix ans à peine, il avait déjà beaucoup de sérieux dans le caractère.

Un jour, le De Viris lui ayant appris qu’il fallait à une âme forte un corps robuste et capable de supporter les privations, il se condamna pendant vingt quatre heures au jeûne le plus absolu et s’abstint toute une semaine de jouer aux barres.