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Page:Monneron - Poésies, 1852.djvu/40

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lui faire tort. Sans doute, ce volume est essentiellement destiné à ses amis ; mais il tombera aussi dans d’autres mains et nous devions en tenir compte. Nous avons donc renoncé, dès l’abord, à l’idée de rassembler les poésies complètes de Monneron.

Nous avons retranché : 1° les poésies de sa première jeunesse, qui sont naturellement très-faibles. Le poète ne commence à se révéler que dans le morceau de Davel, dont nous avons conservé de longs fragments, et dans une composition assez singulière, intitulée la Veille du dernier jour du monde, dont nous avons transcrit tel quel un chant tout entier, le Banquet. 2° Les poésies appartenant à une époque postérieure, mais trop inachevées pour voir le jour. 3° Un grand poème intitulé la Tentation de St-Antoine, auquel il travaillait avec ardeur lorsque la mort le surprit. Il nous en reste des fragments assez considérables, écrits sur des feuilles éparses d’une manière à peu près illisible. Nous en aurions sûrement publié quelque chose, si nous avions trouvé un seul de ces fragments qui fît un tout et qui pût être réellement compris, détaché de ce qui l’entoure.

Enfin, dans les morceaux que nous avons admis, nous avons fait quelques coupures, mais avec beaucoup de circonspection. La plupart sont marquées.

Les personnes qui possèdent des manuscrits de Monneron ne