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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/104

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trop peu dire, je l’adore, j’en suis fou.

« Vous lui avez envoyé, ma chère cousine, des crêpes qui ne sont pas bonnes ; on les a trouvées trop épaisses, trop grasses, et pas assez sucrées. Nous vous serons bien obligés si vous voulez bien nous en envoyer vingt-quatre douzaines, et recommander à la crêpière qu’elles soient meilleures.

« Adieu, ma très-chère et très-aimable cousine ; je vous embrasse mille et mille fois de toute mon âme. Vous avez fait le bonheur de ma vie en me donnant Annetic, et je ne l’oublierai jamais. J’embrasse aussi de tout mon cœur mon très-cher cousin, ma petite Thérèse, Yvonne, Jacquic, M. et Mme Calvez, Claudic, Jéphic et tout le monde.

« Nous fîmes vendredi dernier notre visite à la charmante Kerliézec ; elle nous reçut froidement, mais honnêtement.

« Annétic vous écrirait en même temps que moi si Clermont ne la tenait pas par les cheveux[1]. »

  1. Cette lettre, et six autres non moins intéres-