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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/105

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On conviendra que c’est là une réception fort belle et fort honorable ; le récit de Fréron amène l’eau à la bouche. Il n’y a qu’une chose qui me passe : c’est la demande de vingt‑quatre douzaines de crêpes. Que peut-on faire de deux cent quatre‑vingt-huit crêpes, je vous prie ?

La famille Royou était nombreuse. Avant d’y entrer, Fréron s’était déjà occupé de placer plusieurs de ses membres ; en outre, il avait auprès de lui, à Paris, l’abbé Thomas Royou, qui devait devenir son collaborateur et son continuateur. De ses trois autres beaux-frères, plus jeunes, nous allons tout à l’heure en voir un, Corentin Royou, se déclarer contre Fréron avec une inconcevable frénésie.

Enfin, Fréron quitta Quimper, et la petite maison de Fantaisie le reçut, lui et son Annétic. C’est de là qu’il date ses compliments de bonne année et ses remerciements à sa nouvelle famille : « Je crois, en

    santes, ont été publiées par M. Du Chatellier, correspondant de l’Institut, dans le journal l’Océan, de Brest (avril 1861).