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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/142

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« Mon ami, je t’embrasse et suis à toi et à elle pour la vie. Adieu.

« Fréron. »

Bonaparte ne se hâta pas de répondre ; et, pendant ces délais, une maîtresse de Fréron (peut-être la mère des deux enfants dont j’ai parlé plus haut), qui avait eu vent de ce projet d’union, vint tout gâter. Presque en même temps, Fréron fut rappelé à Paris ; mais une correspondance s’établit entre lui et Pauline, correspondance que M. de Cayrol a communiquée, en 1836, à la Revue rétrospective. Les lettres de la jeune fille sont surtout charmantes, pleines de naïveté et de poésie dans leur abandon ; je suis certain de faire plaisir à mes lecteurs en leur en plaçant des extraits sous les yeux.


Sans date.

« Je reçois, à mon retour de la campagne, ta charmante lettre, qui m’a fait tout le plaisir possible. J’ai l’esprit plus tranquille depuis que je l’ai relue, car je ne