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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/31

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IV


PREMIÈRE REPRÉSENTATION DE l’Écossaise.

(La salle de la Comédie-Française. — Foule orageuse. — Le parterre debout ; un garde-française, l’arme au bras, à chaque issue. — Six heures du soir.)

Voix au parterre. — Holà ! reculez-vous, je vous prie. — Il est impossible de rien voir derrière une perruque de ce volume. — Quelles sont les personnes qui viennent d’entrer dans l’avant-scène des secondes ? — C’est, je crois, M. le comte et Mme la comtesse d’Argental. — Que de monde ! — Pourquoi ne commence‑t‑on pas ? — On étouffe.

Chevrier, à un groupe de petits clercs. — Ah ! vous voilà, mes amis ! vous êtes là… très-bien ! Je vais à l’amphithéâtre ; ne quittez pas les yeux de dessus moi.