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Page:Monselet - Fréron, 1864.djvu/43

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est en verve. Mais nous ne sommes encore qu’au premier acte. Comment continuera‑t-il ce ton ? Après le carcan, je ne soupçonne vraiment pas ce qu’il pourra trouver. Le carcan est fort joliment imaginé, mais c’est ce qui s’appelle commencer par la fin ; c’est manger son dénoûment en herbe.

Voix au parterre. — Chut ! chut ! Ecoutez ! (Le deuxième acte commence.)

lady alton. — Gazetier littéraire, approchez ; m’avez-vous servie ? avez-vous employé vos correspondances ? avez-vous découvert quelle est cette insolente qui fait le malheur de ma vie ?

wasp. — J’ai rempli les volontés de votre grandeur : je sais qu’elle est Écossaise et qu’elle se cache.

lady alton. — Voilà de belles nouvelles !

wasp. — Je n’ai rien découvert de plus jusqu’à présent.

lady alton. — Et en quoi m’as-tu donc servie ?

wasp. — Quand on découvre peu de chose, on ajoute quelque chose ; et quelque chose avec