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Page:Monselet - Les Oubliés et les Dédaignés, 1876.djvu/215

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LE COUSIN JACQUES.

Douai, qui a publié plusieurs ouvrages : une Vie de Jeanne d’Arc, une Vie de saint Bernard, etc. ; et, dans la Collection des documents inédits sur l’histoire de France, les négociations diplomatiques de la France avec la Toscane ; in-4o. Imprimerie impériale, 1860-1861.

Son second fils, M. Ernest Desjardins, également docteur ès lettres de la faculté de Paris, a fait paraître plusieurs ouvrages sur l’administration du temps des empereurs romains, sur les arts, l’archéologie, le Pérou, etc. ; il est professeur d’histoire au lycée Bonaparte[1].

Le même M. Grille a cité dans son ouvrage intitulé : Lettres sur le 1er bataillon des volontaires de Maine-et-Loire, au 3e vol., une très-longue lettre de Beffroy de Reigny à Carnot, datée de Surennes, le 27 décembre 1792, et traitant de la situation des théâtres. Mais nous avons tout lieu de croire cette lettre fabriquée, car, du mois d’août 1792 au mois de mai 1793, le Cousin Jacques ne cessa pas d’habiter la Bourgogne. Et puis, elle n’est pas du tout dans son ton habituel.

En voici une autre authentique, et relative à ses répugnances pour la collaboration. Elle est datée de Paris, le 25 juin 1786, et adressée à M. Favart fils, acteur du Théâtre-Italien, rue Neuve-Grange-Batelière, no  38, faubourg Montmartre :

« Votre amitié pour moi, mon cher Favart, et les preuves que vous m’en avez données, m’enhardissent à vous parler franchement. La pièce de la Maison en lotterie aurait eu beaucoup de succès dans le tems qu’on l’a tirée,

  1. Voir la note précédente.