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Page:Monselet - Les Ressuscités, 1876.djvu/134

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LES RESSUSCITÉS

cile que moi en fait de rime et de ce qui s’ensuit, il n’eût pas manqué de chanter le gouvernement nouveau, car sa seule boussole était le drapeau tricolore…

» … Si j’étais assez heureux, monsieur, pour vous intéresser au sort de ces infortunés, je m’applaudirais de la liberté que j’ai prise de me faire leur interprète auprès de vous. Ce qui a dû m’y encourager, ce sont les marques de bienveillance que vous avez bien voulu m’accorder quelquefois.

» Je saisis cette occasion de vous en renouveler mes remercîments, et vous prie d’agréer, etc., etc.

» Béranger. »

On aura remarqué l’étrange pointe d’irrévérence qui perce vers la fin du deuxième paragraphe. À quoi donc pensait le bonhomme en l’écrivant ?

Il me reste à examiner les œuvres publiées par M. Guizot depuis sa réception à l’Académie française.

C’est dans cette même année 1836 que M. Guizot acheta la terre du Val-Richer. Depuis longtemps il avait le désir d’acquérir en