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Page:Montesquieu - Deux opuscules, éd. Montesquieu, 1891.djvu/59

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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR

La Bibliothèque Françoise ou Histoire Littéraire de la France, journal publié par Camuset, a donné en 1726 le texte d’une lettre contenant un extrait des ouvrages présentés en séance publique de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Bordeaux, le 25 août 1725[1]. Dans cette séance, M. de Sarrau, secrétaire perpétuel, lut une dissertation de M. le président de Montesquieu : Sur la Considération et la Réputation ; la lettre adressée au journal en donne une analyse et quelques extraits, qui ont été reproduits plusieurs fois.

M. Cougny, membre de la Société des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Seine-et-Oise, en lisant les extraits donnés par la Bibliothèque Françoise et signalés par M. Despois[2], a été frappé de la ressemblance existant entre les Réflexions de Montesquieu et quelques pages écrites par la marquise de Lambert. Il a publié sur ces deux auteurs une étude[3] dans laquelle, avec beaucoup d’esprit et de tact, il a cherché la réponse à cette petite question de propriété littéraire. Il a presque trouvé le mot de l’énigme, mais un témoin digne de foi nous aidera à trancher la question définitivement.

  1. Laboulaye, Œuvres de Montesquieu, t. VII, p. 70 et suiv.
  2. Revue politique el littéraire, 14 novembre 1874.
  3. Mémoires de la Société des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Seine-et-Oise. Versailles, 1878, in-8°, p. 235 et suiv.