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Page:Montesquieu Esprit des Lois 1777 Garnier 4.djvu/398

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TABLE

réserver sa vengeance : quand on commença à être obligé de la recevoir, IV. 63 & suiv. On en trouve dans le code des lois barbares pour les actions involontaires, IV. 65/

Composition. Celles qu’on payoit aux vassaux du roi étoient plus fortes que celles qu’on payoit aux hommes libres, IV. 133, 134.

Comte. Etoit supérieur au seigneur, III. 330. Différence entre sa juridiction sous la seconde race, & celle de ses officiers, III. 349. Les jugemens rendus dans sa cour ne ressortissoient point devant les missi dominici, III. 350. Renvoyoit au jugement du roi les grands qu’il prévoyoit ne pouvoir pas réduire à la raison, III. 351. On étoit autrefois obligé de réprimer l’ardeur qu’ils avoient de juger & de faire juger, III. 351, 352. Leurs fonctions sous les deux premieres races, IV. 34. Comment & avec qui ils alloient à la guerre dans les commencemens de la monarchie, IV. 47, 48 ; 52. Quand menoit les vassaux des leudes à la guerre, IV. 49, 50. Sa juridiction à la guerre, IV. 52. C’étoit un principe fondamental de la monarchie, que le comte réunit sur sa tête & la puissance militaire, & la juridiction civile ; & c’est dans ce double pouvoir que l’auteur trouve l’origine des justices seigneuriales, IV. 52 & suiv. Pourquoi ne menoit pas à la guerre les vassaux des évêques & des abbés, ni les arrieres-vassaux des leudes, IV. 53. Etymologie de ce mot, ibid. N’avoient pas plus de droit dans leurs terres, que les autres seigneurs dans la leur, IV. 54. Différence entr’eux & les ducs, IV. 54, 55. Quoiqu’ils réunissent sur leur tête les puissances militaires, civile & fiscale, la forme des jugemens les empêchoit d’être despotiques : quelle étoit cette forme, IV. 55 & suiv. Leurs fonctions étoient les mêmes que celles du gravion & du centenier, IV. 55, 56. Commencerent dès le regne de Clovis à se procurer par argent la perpétuité de leurs offices, qui par leur nature n’étoient qu’annuels : exemple de la perfidie d’un fils envers son pere, IV. 106. Ne pouvoit dispenser personne d’aller à la guerre, IV.