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Page:Montesquiou - Les Perles rouges, 1899.djvu/56

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LES PERLES ROUGES.


Des bouquets de glaïeuls, de roses, de verveines
Éclatent sous la vitre ouverte aux quatre veines
D’un ciel où tout le sang de Flore vient courir.

Des bouquets de soucis, de mauves, de jacinthes
Se fanent aux carreaux des verrières éteintes
Où le pavot nocturne à son tour va fleurir.