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Page:Montifaud - Les Nouvelles drolatiques V7.djvu/31

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terie ; venez plutôt à l’office manger une tranche de pâté et boire un verre de vin.

— Ça, je ne refuse pas. C’est des honnêtetés qu’vous me faites, d’autant que la route m’a creusée ; et dès l’instant que vous êtes gentille, on peut s’entendre. Sans vous commander, si vous portiez le gosse ? Je me sens fatiguée.

Et Double-Six lui mit l’enfant entre les bras…

— Vous avez pourtant un aspect robuste, remarqua Mlle Louise en s’exécutant d’assez bonne grâce.

— Je ne dis pas non, estimable chambrière, mais les émotions m’indisposent… Y sommes-nous bientôt à vot’usine ?

— Voilà, voilà… Appuyez-vous sur mon épaule.

Et les deux femmes rentrèrent dans la maison.

— Qu’est-ce qu’il y a donc ? demanda le cocher en les voyant ensemble.

— Il y a que Mariette était indisposée