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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/103

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mais, quand ils sont parvenus à cette grosseur, s’ils ne doivent pas tomber, on les voit grossir rapidement : alors ou dit qu’ils sont noués.

Pailler. — C’est couvrir une ou plusieurs planches ou un carré entier d’un lit de fumier court à moitié consommé, épais de 3 à 4 centimètres, le plus également possible, et de manière qu’on ne voie plus la terre. Le paillis a pour effet de tenir la terre humide, de faciliter l’imbibition de l’eau des arrosements, de s’opposer à son évaporation, de céder ses parties nutritives à la terre au profit des plantes ; le paillis attirant l’humidité plus que le terreau, on doit ne commencer à l’employer qu’à la fin d’avril.

Pincer. — C’est saisir entre les doigts les aigrettes de certaines graines de la famille des composées, afin d’obtenir les graines pures ; dans ce cas, il faut revenir huit ou dix fois à la même plante pour en pincer toutes les graines.

Panneauter, dépanneauter. — Le premier de ces termes signifie mettre les panneaux de châssis sur les couches ; le second signifie ôter les panneaux de châssis de dessus les couches quand ils ne sont plus nécessaires : alors on les empile sous un hangar à l’abri de la pluie.

Planter. — C’est mettre les racines d’une piaule en terre avec certaines conditions. Les plantations du maraîcher sont des plus simples et des plus aisées ; opérant toujours avec de très-jeunes plantes, les difficultés qu’on éprouve à planter de gros