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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/65

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qui sont dessous dans une température favorable à leur croissance ; quand on juge la chaleur trop grande ou que l’on veut faire un peu durcir les plantes, on leur donne de l’air en levant plus ou moins le châssis par derrière. Il va sans dire que, puisque nous n’employons des coffres et des châssis que pour élever des primeurs, ils doivent être inclinés autant que possible toujours vers le midi. Un panneau de châssis en bois de chêne, peint et vitré, coûte de 10 à 12 fr. ; terme moyen 11 fr.

Civière. — La civière se compose de deux bras longs de 2 mètres 66 centimètres, assemblés par quatre barrettes longues de 70 à 80 centimètres, placées au centre, à 16 centimètres l’une de l’autre. Dans nos marais, la civière sert particulièrement à transporter les châssis du hangar sur les coffres et des coffres sous le hangar. Deux hommes peuvent porter cinq ou six châssis sur une civière.

Cloches. — Les cloches à maraîchers ont 40 centimètres de diamètre à la base, environ 20 centimètres dans le haut, et leur hauteur est de 36 à 37 centimètres. Autrefois les cloches étaient d’un verre plus vert qu’aujourd’hui ; les maraîchers s’en sont plaints, et maintenant elles sont d’un verre plus blanc, mais plus fragile. L’utilité des cloches dans la culture des primeurs est moins efficace que celle des châssis ; mais leur usage est plus général en ce qu’il est moins dispendieux. Le prix des cloches varie un peu : aujourd’hui on les paye de 80 à 85 fr. le cent ; terme moyen 82 fr. 50 c.