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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/206

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passer devant moi, allait saisir les barreaux fixés à l’intérieur du puits de sortie, il recula précipitamment. Je compris, et, comme les pieds du grand sorcier apparaissaient, je lui enfonçai les griffes du gant dans la jambe. Il tomba en hurlant. D’un coup de talon qui lui écrasa la tête, Ilg l’acheva.

— Maintenant, nous voilà en sûreté ! ricana-t-il en me regardant d’un air satisfait. Nul, sauf moi, ne sait à Nour que la misérable cahute, qui sert soi-disant d’habitation à Akash, contient un souterrain...

Je haussai les épaules. Que m’importait ce détail ! Akash était mort, et on allait le rechercher. On découvrirait facilement la trappe et, si nous étions encore dans le souterrain, nous serions infailliblement pris. J’obligeai Ilg à me suivre au-dehors.

Une fois dans la carrière abandonnée qui me servait de cachette depuis que j’étais arrivé à Nour, j’interrogeai le traître et appris de lui que Toupahou et Silmée étaient prisonniers... Nul ne le savait à Nour, sauf Akash. C’était sur les instances d’Akash que Toupahou était retenu. Il avait déjà été, à plusieurs reprises, soumis à d’atroces tortures ayant pour but de lui faire révéler comment se désintégrait la pierre-zéro. Il avait toujours affirmé, même dans les plus