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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/205

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large fourneau sur lequel bouillonnaient des cornues. La clarté du foyer se réverbérait sur sa face maigre et lui donnait un aspect hideux.

Il était si occupé à sa tâche qu’il n’avait pas entendu la grille s’ouvrir. J’arrivai sur lui sans qu’il se fût aperçu de rien, et, d’un coup de poing sur la nuque, le fis rouler à mes pieds.

Après être resté étourdi pendant quelques secondes, il revint à lui et me reconnut.

— Arrive ! ordonnai-je. Ou meurs !

Je lui épargnai explications et questions en lui montrant le gant à griffes enlevé à Limm. Il le connaissait. Il pâlit.

— Le morceau de pierre-zéro ! dis-je.

Il frissonna et vit les griffes prêtes à s’enfoncer dans sa chair.

— Tout de suite ! balbutia-t-il.

La pierre-zéro était dans une petite boîte d’or qu’il tira de dessous le fourneau. Je m’en emparai après avoir vérifié que c’était bien elle, tandis que l’électricien, livide, me demandait la permission d’emporter quelques objets. J’acquiesçai en le prévenant que, si, entre-temps, le grand sorcier revenait, je commencerais par le tuer, lui, Ilg.

Il eut rapidement trouvé ce qu’il cherchait. Nous sortîmes dans la galerie.

Au moment où l’électricien, que j’avais fait