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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/28

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PREMIÈRE PARTIE


La guerre du sang


I

... Moi, Xié, fils de Kan, qui fut le plus grand des enfants d’Illa, voilà où j’en suis réduit... à noter les événements de ma vie, afin que, si je péris avant le terme naturel de mon existence — et il est loin, car je suis solide — l’on sache la vérité sur mes actes, et l’on sache aussi que ma mort ne peut être attribuée qu’à la fourberie de Rair l’infâme.

Je sais que, si cet écrit était trouvé maintenant, je périrais inévitablement... Mais, maintenant, peu importe.

Illa est puissante. C’est la reine du monde, et l’ignoble Rair la dirige.

Moi, Xié, j’ai vaincu les ennemis. Sans moi, Illa ne serait que cendres... C’est ma vaillance qui a tout sauvé... Oui, je sais ! Rair fait dire que ce sont ses machines qui nous ont valu la victoire. Mais que sont les machines lorsque les