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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/99

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m’entouraient. Je pouvais me fier au vieux Foug, à Grosé, à Houl…

Houl m’avait caché. Grosé avait aidé Fangar à me faire évader… Et puis, si ces hommes eussent voulu me trahir, ils n’auraient eu qu’à révéler ma cachette à Rair qui m’aurait facilement fait arrêter pendant mon sommeil.

— Je suis prêt à tout pour ma patrie ! dis-je. Mais il est entendu que Fangar ici présent ne pourra en rien être inquiété pour ses actes et restera à ma disposition. Il…

Que Xié se présente à moi, je suis prêt à lui accorder tout ce qu’il demandera, à moins qu’il ne se rende compte lui-même que c’est impossible ! a dit Rair.

» Et je le crois sincère ! déclara Foug.

— Rair est sincère quand son intérêt le veut ! répondis-je. Quoi qu’il en soit, je suis prêt à me rendre chez lui !…

— Je vais vous guider, fit Foug, afin que l’on ne puisse savoir d’où vous venez !

— Fangar viendra avec moi !

— Comme vous voudrez ! Suivez-moi : le temps presse ! conclut le vieillard.

Je regardai Fangar, Houl et Grosé, et compris qu’ils étaient complètement d’accord avec Foug. Je m’inclinai et pris le bras de Fangar.

Guidés par Foug, qui connaissait les moin-