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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/100

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dres détails de l’infrastructure d’Illa, nous franchîmes d’innombrables couloirs, nous passâmes à travers les anciennes mines de métal-par-excellence, aujourd’hui abandonnées parce que épuisées, et, finalement, nous débouchâmes sur les terrasses.

Limm, debout à quelques pas du puits contenant l’ascenseur qui venait de nous amener, s’inclina en ricanant devant nous :

— Ce n’était véritablement pas la peine, seigneur Foug, de vous fatiguer ainsi à excursionner dans les souterrains d’illa avec le seigneur Xié, dit-il d’un ton à la fois moqueur et respectueux. Cela vous a fait perdre du temps et a obligé le Grand Rair à attendre. Vous venez des étables, et vous n’avez vraiment pas pris le chemin le plus court !

— Si c’est une leçon, maître Limm, gardez-la pour d’autres, nous n’avons que faire de vos phrases. Si le Grand Rair vous a ordonné de nous épier, nous le saurons. Sinon, nous demanderons un châtiment pour vos actes. Inutile de nous accompagner.

Limm, tranquillement, s’inclina. Il avait écouté sans broncher la diatribe du vieux Foug. Il resta immobile, cependant que, par les terrasses, nous nous dirigions vers la pyramide du Grand Conseil.