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Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/19

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tues de la stupeur, regardaient, sans trouver un mot.

Et, soudain, les sons cessèrent de se faire entendre. La chose reprit la forme d’un polyèdre, celle qu’elle avait primitivement, et dont les facettes luirent.

— Ou nous sommes fous, ou nous avons devant nous la chose la plus merveilleuse qui ait jamais existé ! fit Ottar Wallens.

» Les hommes qui ont inventé cela et qui…

Ce ne sont pas des hommes !

— Ce ne sont pas des hommes ?

— Non ! Ce… cet appareil n’a pu être transporté ici. Il doit peser plusieurs tonnes, et…

— Oh ! s’écria Wallens, vous pensez qu’il vient… d’une autre planète ?

— Je le pense !… Il est fait apparemment d’une matière qui n’existe pas sur Terre, d’un métal magnétique — ma boussole en est la preuve ! — et qui est malléable comme le mercure… C’est ce qui permet de lui faire changer de forme !…

» Il ne coule pas, étant attiré sans doute vers le centre de la chose par des appareils que nous ignorons ! Magnétisme ou gyroscope ?… Et la chose est habitée !…

» Ceux qui sont dedans ont voulu nous prouver leur science en mettant sous nos yeux les principales figures de la géométrie…