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Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/20

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— Tout est possible, admit Ottar Wallens, qui se remettait peu à peu de sa stupeur. Quoique rien ne prouve que les habitants des autres planètes se servent de la même géométrie que nous ! Henri Poincaré a démontré que la géométrie euclidienne était la plus commode, mais qu’il pouvait en exister d’autres !

— Je sais. Mais vous n’ignorez pas que les planètes sont, comme la Terre, sphériques… qu’elles sont composées des mêmes éléments que notre globe… Pourquoi ne pas penser que les sciences, sur ces planètes, n’ont pas suivi les mêmes voies que les nôtres ?…

— Il faut descendre dans l’entonnoir et entrer en communication avec ces gens ! murmura Wallens.

» Ils doivent disposer de moyens que nous ignorons ! Ce sont eux qui, tout à l’heure, ont reproduit ma voix, quand j’ai dit que j’étais fou… Ils doivent nous entendre…

» Ah ! Densmold ! Nous avons fait une découverte qui vaut mille fois, un million de fois, celle des pôles ! Pensez que nous allons être les premiers hommes qui communiqueront avec nos frères des autres planètes et…

Êtes-vous sûr que ce sont des êtres comme nous, Wallens ? coupa l’astronome en fixant son collègue.