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Page:Mummery - Mes escalades dans les Alpes.djvu/12

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PRÉFACE DU TRADUCTEUR

darme, un jodel ou yodel, un piolet, une rimaye, le rochassier, la sagne, un sangle, une vire, etc. Mais ce ne serait point ici le lieu de le faire et, du reste, ce sont termes courants pour les alpinistes. Nous avons été de même obligé d’employer quelques expressions françaises déviées de leur sens, comme grimpeur, rochassier, tailler une pente de glace, ou quelques mots nouveaux, facilement compréhensibles, comme extriquer, fissuration, grimpade, hissement, intensifier, precipitueux, protubérer : nous l’avons fait le moins souvent possible et seulement dans les cas où cela nous a paru nécessaire.

Pour les altitudes du Caucase, nous avons adopté les hauteurs données, en pieds anglais (0m,3048), par MM. Freshfield et Sella.

Il nous reste maintenant l’agréable devoir de remercier ceux qui ont bien voulu nous aider dans la préparation de ce volume.

Miss K. Richardson, l’alpiniste anglaise bien connue, a comparé notre traduction avec le texte original, nous apportant l’aide de sa connaissance littéraire de l’anglais comme aussi de sa science alpine, et nous donnant la certitude que nous avons rendu avec une stricte correction le sens des descriptions les plus ardues — et il n’est pas toujours facile de traduire les mouvements si compliqués et si minutieusement précis des « mauvais passages ». — C’est un appui sans lequel nous n’aurions pas osé entreprendre cette traduction.