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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/102

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Jean.

J’y vais, moi, de ce pas.

Mathurin.

Jean, ne vois-tu pas des hommes qui arrivent du côté de la maison ? On dirait que c’est notre maître et ses amis.

Jean.

Oui, ma foi, ce sont eux. Que diable cherchent-ils ? Ils viennent droit à nous.

Mathurin.

N’ont-ils pas leurs épées à la main ?

Jean.

Non pas, je crois. Si fait, tu as raison. Cela ressemble à une querelle.

Mathurin.

Tenons-nous à l’écart, et si je ne m’entends pas appeler, j’irai avec toi.

Ils se retirent. — Lionel et Cordiani entrent.
Lionel.

Cette lumière nous suffira.] Placez-vous ici, monsieur ; n’aurez-vous pas de second ?

Cordiani.

Non, monsieur.

Lionel.

Ce n’est pas l’usage, et je vous avoue que pour moi j’en suis fâché. Du temps de ma jeunesse, il n’y avait guère d’affaires de cette sorte sans quatre épées tirées.