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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/195

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LE DIABLE AU CORPS.





LA MARQUISE, à Joujou.

Que Philippine vienne me parler sur-le-champ.

JOUJOU, avec humeur.

N’est-elle pas sur mes talons ! elle ne cesse de me faire enrager depuis tantôt.

PHILIPPINE, paraissant.

Qu’est-ce que vous dites, petit menteur ?

JOUJOU, fâché.

Non… non : je n’ai rien dit à Madame. Et puis, quand j’aurais parlé !… Quoi ?

PHILIPPINE.

Est-ce qu’on parle ! est-ce que je vais raconter, petit vilain, ce qu’on te fait tous les jours… ose nier… et ce que je t’ai vu faire encore hier à Monsieur…

JOUJOU, pleurant et frappant
du pied.

Mon Dieu, mon Dieu, que je suis à plaindre !

LA MARQUISE, bas à la Comtesse.

Que vous avais-je dit ! —

(haut à Joujou.)


Sortez. — Demeurez… Philippine.

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